Le massacre des civils
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massacre de civils en 1944 dans le Vercors

Les tortionnaires S.S. massacrent sans distinction tous les êtres humains qu'ils rencontrent sur leur passage. Cadres et troupes du maquis, civils, hommes, femmes, enfants, vieillards, sont assassinés avec une froide cruauté. Certains sont pendus, d'autres sont empalés, déchiquetés, écartelés, fixés à des crochets de boucherie.
• Au château, une petite fille de sept ans reste un pied coincé entre des madriers de sa maison en ruines. Elle gît sur le corps de ses parents, assassinés par les S.S.
Pendant cinq jours et cinq nuits, l'enfant a supplié, demandé à boire. Les Allemands, indifférents à ses cris, continuent à festoyer, à cinquante mètres de là. C'est le curé de Vassieux qui, le 5" jour, vint dégager la fillette. Transportée à l'hôpital, la jambe gangrenée, elle y mourut peu après.
Une lettre d'un soldat allemand interceptée après la fin des opérations, décrit ainsi la tuerie :
... Durant l'engagement, il y a eu des heures horribles. Comme ces gens ont été assassinés sauvagement par nous ! Nous avons totalement exterminé un hôpital de partisans, avec médecins et infirmières. Il y en avait quarante. Les blessés ont été sortis çà et là et abattus avec des pistolets mitrailleurs. C'était peut-être atroce, mais ces chiens ne méritaient pas autre chose. Et, dans un village, on a engagé deux compagnies d'Allemands, et une compagnie de Russes. Ceux-là ont peut-être tout rasé ; hommes, femmes et enfants ont été abattus... Nous avons marché tous les jours du matin jusqu'au soir, mais il ne vit plus une souris là où nous avons passé. »

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Maquis dans le vercors